Jeux Olympiques
  • 23 juillet au 8 août 2021
  • Jeux
  • Tokyo (JAP)

JO Tokyo 2021 - Un coup d’œil dans les coulisses de France Télévisions

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Retransmissions des JO depuis Tokyo – Un coup d’œil dans les coulisses de France Télévisions

Nous sommes nombreux à avoir apprécié de pouvoir suivre les finales des épreuves olympiques de tir des derniers Jeux olympiques sur les différents canaux du diffuseur officiel, France Télévisions. La réalisation des équipes de télévisions locales n’étant pas toujours parfaite, nous avons heureusement pu nous appuyer sur les commentaires du journaliste Gaël ROBIC et de deux de nos experts, eux-mêmes médaillés olympiques, Delphine RACINET-RÉAU pour le Plateau et Michel BURY pour la Cible.

Il faut bien comprendre que ce suivi des différentes épreuves a nécessité un énorme travail en amont de tous les intervenants. Nos deux experts ont « planché » sur les nouveaux règlements, ont étudié les palmarès des compétiteurs et ont échangé directement avec les champions français engagés. Ils ont aussi « briefé » le journaliste sur les grandes lignes de chaque type d’épreuve.

Le jour « J », ils ont le plus souvent été présents dans les locaux de France Télévisons dans l’Ouest parisien. Tout d’abord dans une grande salle où s’affairent des dizaines de techniciens, devant des écrans qui reprennent les signaux en provenance des nombreux sites olympiques de Tokyo. C’est à partir de ce centre névralgique que les choix de diffusion sont effectués. En fonction de l’actualité, d’un athlète, d’une finale, d’un point fort, la décision est prise de passer ou non une épreuve sur telle ou telle chaîne de France Télévisions.

L’expert et le journaliste travaillent ensuite de concert et en direct pendant les qualifications, afin d’anticiper au maximum la présentation des finalistes car le temps est toujours limité : entre ½ heure et une heure avant qu’ils ne doivent s’enfermer dans l’une des cabines de commentaires, deux étages plus bas : micro, casque, ordinateurs et écrans. Ils règlent les volumes sonores et vérifient que tout fonctionne, notamment la liaison avec la régie centrale. Ils suivent quelques instants sur les écrans les programmes en cours sur France 2 et France 3 et puis soudainement, c’est parti !

Le présentateur introduit l’épreuve de tir depuis Tokyo et leur donne la parole. Pour le grand public, le journaliste rappelle le contexte : le nom du stand, le type de tir et le nom de l’épreuve, le ou les tireurs français engagés etc. Ensuite, le journaliste et l’expert commentent tout ou partie de la finale. Ils ne savent jamais à l’avance s’ils vont être en direct car, en fonction des événements ou des résultats des autres sportifs français, l’antenne peut passer à un autre sport. C’est donc très difficile pour eux de construire l’information. Le Journaliste pose de temps en temps les questions que le téléspectateur pourrait avoir à l’esprit. L’expert lui répond, si possible en détails. Parfois, l’antenne bascule sans préavis. Lors de la finale d’Océanne MULLER, par exemple, le hand-ball et le cyclisme ont remplacé les premiers tirs, là où il aurait dû y avoir du temps pour donner des précisions la concernant et concernant sa discipline. C’est frustrant pour le journaliste, pour l’expert tout comme pour les téléspectateurs. N’oublions pas toutefois la grande satisfaction qu’il y a à pouvoir suivre en direct les performances de nos champions à l’autre bout du monde et la reconnaissance que cette diffusion sur les chaînes publiques nationales apporte à notre sport.

Enfin, laissons directement la parole à Michel BURY qui nous expose sa plus grande frustration et son plus grand bonheur :

😩 Depuis plusieurs années, de nombreuses épreuves de tir à la cible sont hélas mal filmées. Les plans d’ensemble sont trop rares et les tableaux des scores sont presque complètement absents. Résultat, les spectateurs ne comprennent parfois plus ce qui se joue et où en est le classement instantané, surtout lorsqu’une finale est ponctuellement « coupée ». Les commentateurs, lorsqu’il y en a, tentent de suivre le déroulement en live sur les sites internet des JO, ISSF ou Sius, mais ce n’est pas toujours simple et ce n’est jamais facile à expliquer.

😄 Un immense merci à Jean Quiquampoix, que j’ai eu le grand bonheur de suivre depuis 2015 jusqu’à ce titre suprême ! Tous mes remerciements également aux équipes de France Télévisions, en particulier à Fabrice COLIN et à Gaël ROBIC pour leur professionnalisme et leur bonne humeur, malgré des plannings chargées et tous les aléas de « derrière les coulisses ».

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