La proposition de sélection sera validée par le Directeur Technique National (DTN). Elle sera ensuite présentée à la Commission Consultative de Sélection Olympique (CCSO) pour avis. Le BE du CNOSF validera la sélection nominative. Par la suite, le CNOSF procédera aux engagements auprès du comité d’organisation des Jeux de Rio avant le 18 juillet 2016 à minuit (heure locale).
Il est précisé que seuls les athlètes habilités à représenter la France dans des compétitions internationales, selon les critères établis par les règles de compétition de l’ISSF pour les Jeux et dans le respect de la charte olympique, peuvent prétendre à une sélection en Equipe de France Olympique. Durant la période des Jeux du 24 juillet au 24 août 2016, tous les athlètes sélectionnés devront être inscrits dans le système de localisation anti-dopage ADAM.
Stratégies et orientations
L’effet d’expérience des préparations olympiques précédentes a permis d’établir conjointement avec les athlètes, les entraîneurs, la direction technique nationale et les élus de la Fédération Française de Tir (FFTir) les grands principes suivants pour la campagne olympique de Rio 2016 :
- Assumer pleinement les choix stratégiques dans un chemin de sélection clair et concis,
- Sélectionner les athlètes les plus compétitifs de l’olympiade dans chaque épreuve,
- Sélectionner le plus tôt possible les athlètes afin de distinguer le temps de la sélection de celui de la préparation aux JO.
Stratégie de sélection
L’analyse des succès obtenus par les athlètes de la FFTir sur les compétitions olympiques de référence lors des deux dernières olympiades tend vers une double dominante :
- Être dans le top 8 mondial (classement ISSF) et/ou top 4 européen dans une ou plusieurs épreuves dans l’olympiade en cours,
- Avoir réalisé de façon récurrente dans une épreuve des podiums dans les compétitions de référence et les coupes du monde dans l’olympiade en cours.
Cette analyse nous amène donc à opter pour la stratégie de sélection suivante : Le principe de quota nominatif est retenu.
Principe d’attribution
1 – Tout quota obtenu dans une épreuve dans les 8 premières places des :
- Championnats du Monde (2014, 2015)
- Championnats d’Europe (2015, 2016)
- Jeux Européens (2015)
- Coupes du Monde (2015)
est rendu nominatif au tireur qui l’a gagné.
2 – Tout quota obtenu dans une épreuve au delà de la 8e place débouche sur une sélection olympique fermée. Elle est composée du porteur de quota et de l’ensemble des tireurs ayant réalisé une finale sur les :
- Championnats du Monde (2014, 2015)
- Championnats d’Europe (2015)
- Championnats d’Europe 10m (2016)
- Jeux Européens (2015)
- Coupes du Monde (2015)
dans l’épreuve sans prendre de quota.
Quotas nominatifs
CARABINE 10 M HOMMES
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CARABINE 60BC HOMMES
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CARABINE 3×40 HOMMES |
CARABINE 3×40 HOMMES |
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CARABINE 3×20 FEMMES |
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PISTOLET 25 M FEMMES
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PISTOLET 25 M FEMMES |
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PISTOLET VITESSE HOMMES
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PISTOLET 10 M FEMMES |
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SKEET OLYMPIQUE HOMMES
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SKEET OLYMPIQUE HOMMES |
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Double et triple départs
Suite aux sélections olympiques fermées de mars 2016 à l’INSEP, voici les décisions de la DTN pour les double et triple départs. Cette sélection est intervenue au sein du groupe des quotas nominatifs ayant réalisés les MQS (Minimum Qualification Score) dans les épreuves encore ouvertes :
NOM |
PRÉNOM |
DISCIPLINE |
ÉPREUVE |
MONNIER |
Jérémy |
Carabine | 60 bc |
SAUVEPLANE |
Valérian |
Carabine | 10 m |
TIRODE |
Stéphanie |
Pistolet | 10 m |
Règles générales
Le principe de quotas nominatifs permet aux athlètes concernés de se préparer dans les meilleures conditions pour les prochains Jeux Olympiques de Rio, néanmoins la sélection nominative et définitive n’interviendra qu’après la validation par le BE du CNOSF du 25 avril 2016. La sélection définitive d’un athlète pour les jeux sera assujettie à un suivi médical règlementaire à jour ainsi qu’à l’absence de résultat positif de contrôle antidopage avant le départ pour les Jeux Olympiques de Rio.
Compte tenu des résultats obtenus en 2015 dans certaines épreuves sans obtention de quota, la FFTir se réserve le droit de demander à la fédération internationale (ISSF) l’attribution de wild cards. Dans l’hypothèse d’une réponse positive, les modalités d’attribution de ces wild cards seront laissées à l’approbation d’un comité de sélection, souverain dans ses décisions et composé comme suit :
- Le Président de la fédération,
- Le Directeur Technique National
- Le Directeur du Haut-Niveau
- Le ou les entraîneurs nationaux en responsabilité des collectifs des épreuves concernés.
Les quotas olympiques sont distribués sur les compétitions internationales entre le 1er aout 2014 et le 31 mars 2016 :
- les coupes du Monde 2015
- les championnats du Monde 2014 et 2015
- les Jeux et Championnats continentaux 2014, 2015 et 2016
Seul un total de 390 compétiteurs pourront concourir dans les 15 épreuves olympiques retenues. Chaque nation peux obtenir un maximum de 30 quotas (2 par épreuves). Pour le Brésil, pays organisateur, 9 places sont automatiquement décernées et le CIO se réserve le droit d’accorder 24 invitations. Si une place décernant quota sur une de ces compétitions est obtenu par un athlète qui a déjà obtenu un quota dans n’importe quel autres épreuves, le CIO accorde ce quota au prochain athlète classé dans cet épreuve. La même règle s’applique quand la nation d’un athlète a déjà obtenu le nombre maximum de quotas dans cet épreuve.
La demande de « double start » concernent les athlètes sélectionnés par leur fédération dans une épreuve et qui ont obtenu le MQS pour tirer une autre épreuve, sous réserve que leur nation n’a pas atteint le nombre maximal de participants dans cette épreuve.
Depuis 1988, le système de qualification pour les Jeux Olympiques est basé sur 2 critères. Tous les athlètes, pour devenir éligible, doivent obtenir un quota et réaliser le score minimum requis dans leur épreuve :
Voici les scores MQS et les tireurs qui ont pour le moment obtenus les quotas par épreuve :
Stand de tir
Rio 2016
Stand de Tir Olympique
Installations olympiques
Vignettes culturelles
Madame Annie ARDAENS nous apporte quelques informations culturelles sur Rio de Janeiro et le Brésil.
D’où vient le nom « Brésil »?
Le 22 Avril 1500, le navigateur Portugais Pedro Alvares Cabral aborde par hasard une terre inconnue qu’il croit être une île. Il y érige une croix sainte car les instructions du roi du Portugal sont précises : rapporter des épices et évangéliser. La « terra de Santa Cruz » est ainsi nommée.. Les colonisateurs découvrent sur place le PAU BRASIL, le bois- brésil, bois de braise car il a l’apparence du bois incandescent. Séché, réduit en poudre rouge orange, il est une excellente base de teinture pour étoffes, très prisée en Europe. Il servira d’abord d’échange avec les indiens tupi, de troc contre des outils, des miroirs, des couteaux, puis l’exploitation commerciale de ce bois de qualité supérieure prendra une telle envergure qu’on changera le nom de « terra de Santa cruz » en « terra du brasil », puis par contraction, Brasil.
D’où vient le nom : Rio de Janeiro ?
En 1502, le 1er janvier très précisément, Gonçalo de Coelho découvre la baie de Guanabara (= bras de mer en langue indienne tupi). Croyant qu’il s’agit de l’embouchure d’un grand fleuve, il la baptise Rio de Janeiro (fleuve de Janvier) surnommée « la Cidade Maravilhosa »(ville merveilleuse), bénie des dieux par la diversité de ses paysages et de ses richesses, elle est la vitrine incontestée et incontestable du Brésil, la capitale culturelle et touristique même si depuis 1960 la capitale politique est Brasilia.
D’où vient le mot Carioca ?
C’est le nom donné par les amérindiens Tupi, pour qualifier la « maison des blancs » des premiers colons, cahutes couvertes de chaux. Puis, Carioca désigne par extension toute personne née dans la ville de Rio ; pour une personne née dans l’Etat de Rio, on utilise le terme « fluminense », dérivé de flumen signifiant rivière. Le Carioca a la réputation d’être sympathique, affable, débrouillard, toujours optimiste (son expression fétiche est « tudo bem »), sportif hédoniste et souvent très peu ponctuel. A Sao Paulo, on dit avec beaucoup d’humour, que si le Christ Rédempteur du Corcovado a les mains et bras écartés dans l’attitude que chacun connait, c’est qu’il attend en fait, que les Cariocas se mettent au travail pour pouvoir les applaudir !
Que représente le drapeau brésilien ?
On a coutume de dire que les deux couleurs prédominantes vert et jaune rendent hommage aux richesses du territoire : le Vert pour la forêt équatoriale, et l’or pour le sous-sol et ses précieux minéraux. C’est en partie vrai ! Le premier drapeau du Brésil, en tant que nation autonome, est le drapeau impérial du Brésil datant de 1922, dessiné par le français Jean-Baptiste Debret. Il avait été commandé par Dom Pedro I, qui avait insisté sur l’importance des couleurs des deux maisons royales : le vert pour la Maison Royale portugaise des Bragance, la sienne, et le jaune pour la Maison Royale des Habsbourg, celle de la Princesse Léopoldina. Les deux couleurs associées donnent le drapeau le plus original au monde. La deuxième originalité du drapeau vient du fait qu’il représente les figures de base de la géométrie : le losange, le cercle et le rectangle. Le globe bleu central contenu dans un losange jaune, symbolise le ciel des tropiques, avec la Croix du Sud, symbole fort du christianisme. Inspirées par le drapeau américain, 26 étoiles figurent sous la bande blanche et au-dessus une 27e : chaque étoile correspond respectivement à chacun des 26 états fédéraux des 5 grandes régions, plus le district de Brasilia. Leur disposition correspond à l’aspect réel du ciel le 15 novembre 1889, à 8h30 (instant précis de la proclamation de la République). Une véritable leçon d’astronomie !
La devise ORDO e PROGRESO inscrite dans la bannière blanche est inspirée de la maxime positiviste du philosophe sociologue français Auguste Comte adoptée par le gouvernement provisoire du Maréchal Déodoro de Fonseca et de ses ministres (dont le francophone et francophile Benjamin Constant), tous adeptes du positivisme. Or, la devise complète était « l’amour pour principe, l’ordre pour base, le progrès pour but » !
Quelles sont les mascottes des JO ?
Vinicius et Tom. Vinicius à l’allure de singe félin symbolise la faune brésilienne, Tom coiffé de feuillage vert et jaune évoque la flore brésilienne. Vinicius de Moraes (1913-1980) surnommé « le poète diplomate », est un auteur compositeur interprète talentueux se qualifiant dans une chanson comme « le Blanc le plus noir du Brésil ». Avant de devenir un illustre parolier de chansons de bossa nova de renommée mondiale, il eut l’idée de transposer au théâtre le mythe d’Orphée et Eurydice dans une version moderne au coeur des favelas : Orfeu Negro. C’est la première fois que des acteurs noirs montent sur scène. Tom Jobim met le spectacle en musique, Oscar Niemeyer signe les décors. Orfeu negro fut adapté au cinéma par le français Marcel Camus et reçut l’oscar du meilleur film étranger et la Palme d’or au Festival de Cannes en 1959.
Antonio Carlos JOBIM dit Tom JOBIM (1927-1994) est un compositeur, pianiste et flûtiste autodidacte. Adolescent, il a commencé à jouer du piano dans son garage, associant sans interdit des notes et créant des harmonies neuves. Il est le fondateur de la bossa nova (samba plus intimiste, plus sophistiquée , plus sensuelle avec des accords jazzy). Les compositeurs créent une atmosphère intimiste où la voix et les instruments fonctionnent en demi teintes, sans étalage de virtuosité. Le « canto falado » (chant parlé) poétique est caractéristique de la bossa : dépouillé et sophistiqué. Le titre célèbrissime Desafinado (mot à mot jouer faux) interprété par Joao Gilberto est le manifeste de la bossa nova, revendiquée comme la musique du coeur. Tom Jobim a composé la musique du succès international A Garota de Ipanema (la fille de Ipanema), Vinicius en a écrit les paroles, c’est la cinquième chanson la plus diffusée au monde, repris par plus de 300 interprètes. L’aéroport international du Brésil porte son nom.
Qu’est-ce que Le bondinho ?
C’est le nom du tramway de Santa Teresa (bonde prononcez bondje), de couleur jaune. Il passe au-dessus de l’ancien aqueduc Arcos da Lapa. Il a été rendu célèbre par le film Orfeu Negro, à l’époque où tout le long du trajet, les voyageurs s’accrochaient debout sur les côtés. Les enfants jouaient au jeu très dangereux « Bonde 007 », qui consistait à sauter d’un wagon à l’autre au moments des croisements. Aujourd’hui, le bonde a repris du service occasionnellement pour les touristes.
31 27 1145 !
Ce ne sont les numéros de la Mega Sena, la loterie brésilienne, mais les mensurations du Christ Rédempteur du Corcovado. Le Christ rédempteur fait 31 mètres de hauteur, 27 mètres de largeur d’une main à l’autre et 1145 tonnes, le tout sur un socle de 8 mètres de haut. Il est recouvert de pierre de savon, une roche qui sort molle et qui durcit au contact de l’air. Les mains et le visage furent sculptées par le Français Paul Landowski. Commandée pour célébrer en 1922 les cent ans d’indépendance du Brésil sous la présidence de Vargas, la sculpture est terminée et inaugurée en 1931.
La Corcovado (bossu en portugais) est un pic de granite de 710 mètres d’altitude, avaient été appelés par les colons portugais « pinacle de la tentation en référence à Jésus, tenté par le diable. A proximité se trouve le remarquable musée d’art naïf.
Sucre ou pas sucre ? On trouve deux explications au mot « pain de sucre ». Sa forme très particulière évoque les blocs de sucre raffiné placés dans des moules d’argile, pour être transportés par bateau à l’époque du commerce de la canne à sucre. Autre explication étymologique, Pau-nh-acuqua en langue indienne tupi, signifie « grande colline ». Le mont du Pain de sucre culmine à 396 mètres d’altitude au-dessus de la baie de Guanabara. Il est accessible en téléphérique en deux temps, d’abord au morro (colline) de Urca puis au morro Pao de Azucar. Là-haut , vous profiterez de panoramas à vous couper le souffle.