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COMPTE-RENDU

L’équipe a rejoint Vysegard en Hongrie en deux groupes différents. Certains sont arrivés après deux jours, d’autres après trois jours de voyage.

L’hôtel déniché par le service voyage de la fédération est très pratique. Il se situe à 15 minutes du stand au nord de Budapest, au bord du Danube. Ce dernier est entièrement vert.

La première soirée est dédiée au contrôle des armes et à la réunion technique.

En effet, nous tirons pour la première fois en utilisant le système Longshot. Ce système comprend une caméra par cible, reliée à un relais en wifi, d’une portée vérifiée de 1500 m minimum. Les images reçues sont visualisées sur des tablettes gérées par un opérateur dûment formé. L’algorithme consiste à comparer les images entre elles toutes les 15 secondes environ, et à considérer que le dernier tir a généré une image différente puisque il y a un trou de plus.

Après analyse, l’impact est alors marqué d’une pastille de couleur, chaque tireur ayant la sienne, bleu ou rouge.

Ce système s’est révélé fiable. Il est possible, en cas de manqué ou de tir croisé, de reconstituer la chronologie des tirs à partir de la suite d’images sauvegardées sur la tablette et de la cible elle-même.
La cible est soigneusement examinée après chaque série, et après vérification les impacts sont pastillés.

Au niveau du tir, les cibles sont en hauteur, 11 degrés au-dessus de l’horizontale.

Si la position est adaptable à moyenne distance, à partir de 900yds, c’est très difficile. La température a rendu l’exercice difficile. Elle est montée toute la semaine pour atteindre 38°C le jour du 1000yds.
Un niveau de mirage jamais vus auparavant, avec un vent qui tourne…
Même en baissant les charges, la pression n’a fait que monter, et pas question d’empoigner le canon à main nue en fin de tir.

Heureusement, nos amis hongrois ont fait le maximum, se coupant en quatre pour nous :

• des tentes de patrouille sur le pas de tir avec des tables, donc nous étions au chaud mais à l’ombre ;
• trois fontaines réfrigérantes, avec de l’eau fraiche à volonté ;
• assistance médicale, avec secouristes et ambulance en permanence ;
• camion de pompiers avec équipe d’intervention.

Chaque midi, nous avons reçu un pique-nique sur le pas de tir. L’organisation a été très efficace pour une première.

A l’organisation, Gerda LEJEUNE était la directrice de match assistée de Fred. Gerhard LANG, secrétaire général de la fédération internationale des armes anciennes (MLAIC) a été présent pendant tout le match.

Impossible de citer tous les locaux, le directeur de tir Balasz NEMETH a perdu 4 kg à force de courir partout. Il a été aidé de Szilard WENCZEL qui est le responsable des armes anciennes en Hongrie, et Pal TOROCZIK responsable du pas de tir.
Plus un opérateur de tablette à chacune des huit cibles, et une section de dix-huit militaires pour gérer l’électricité et les tentes.

Ils ont vraiment porté le patch sur leur dos et nous leur devons la réussite de cette semaine.

Il faut ici remercier les tireurs venus participer, la fédération hongroise de tir, et le commandement militaire au plus haut niveau de l’armée hongroise, un exemple à développer.

Nous vous donnons rendez-vous l’an prochain, pour le championnat du monde au même endroit.

Bernard Collot
délégué MLAIC pour la France

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