Bonjour à toutes et tous de la Floride « the sunshine state » où va se dérouler le championnat du Monde TSV 2014.

Pour ce championnat du Monde mille sept cents tireurs seront présents, plus de soixante pays représentés, le tout dans une organisation à l’américaine (avec la French touch d’Alain JOLY secrétaire général de l’IPSC. Après une journée destinée à l’entrainement, l’équipe de France est au repos aujourd’hui, avant de débuter demain les six jours de compétition.

Outre les difficultés du match et de ses différentes épreuves, les tireurs devront aussi gérer la chaleur, l’humidité, le décalage horaire ainsi qu’une faune quelque peu hostile (fourmis, moustiques et même des serpents). Mais nous ne doutons pas que l’équipe de France saura encore une fois se distinguer en jouant les premiers rôles du classement.

Les tireurs :

Production: Laëticia DAGUENEL, Éric GRAUFFEL,  Louis GUICHARD, Mathieu LAVERGNE et notre petit Junior Baptiste FELT.
Open: Émile OBRIOT, Rémy DEVILLE, Thierry OBRIOT.
Classic: Julien BOIT, Michel NESTOLAT, Denis ALTUNA et Christophe PICHENOT
Standard: Jérôme POIRET

Nos arbitres: Philippe FROMAJOT, Hervé GRANDGERARD et Christophe DESFRANCOIS.

Un grand merci à nos trois arbitres français qui officieront cette semaine. Ils ont tiré le pré-match et rencontré des fortunes diverses…

Aujourd’hui, le ciel de Floride a donné, en se couvrant de nuages, un peu de répit à l’ensemble des tireurs, laissant ainsi le thermomètre dans une zone beaucoup plus supportable. Mais malgré cela, la compétition s’est déroulée sous presque 30° et beaucoup d’humidité.

Pour illustrer cette journée, nous avons posé deux questions à Julien BOIT :

« Julien, que peux-tu dire sur le déroulement de la compétition ?
Il faut gérer beaucoup de paramètres: la fatigue, la chaleur, la déshydratation… Les stages sont conçus pour obliger les tireurs à constamment changer de cadence de tir, grosses cibles suivies de petites métal, pas toujours facile… ». Pas toujours facile, mais à ce petit jeu Julien s’en tire particulièrement bien en réalisant un début de compétition très solide.

«  Quelle est l’atmosphère sur les stages ?
–    Tout se passe bien, les range officers sont là pour aider les tireurs, ils nous mettent à l’aise et cela nous permet de nous sentir mieux. Il est vrai que l’organisation américaine est une machine bien huilée ».

Merci Julien et plein de bonnes choses pour toi et ton équipe « classic ».

La fatigue commence à se faire sentir du coté de Frostproof alors que
certains tireurs (les open) achèvent aujourd’hui leur 4e journée de
compétition. Cette fatigue peut faire basculer un match dans un sens
comme dans l’autre et contribue à la beauté de la discipline.Malgré des résultats variés, les tireurs de l’équipe de France sont
toujours dans la compétition. Cela promet une fin stressante.À leur tête, Éric GRAUFFEL fait le travail et garde à distance la concurrence, même si cette dernière ne lâche rien.

Parmi eux, Jérôme POIRET nous livre ses impressions sur le début de la compétition.
« Après deux premières journées ratées, Julien puis Olivier sont venus m’entourer cet après-midi. Cela m’a sans doute permis de rentrer dans le match et faire moins d’erreurs. Mais je ne tire toujours pas au niveau auquel j’aspire et qui a été le mien tout au long de cette saison. Il reste encore deux jours pour tenter une jolie remontée ! ».

Rendez-vous demain…

Ce championnat du Monde IPSC 2014 se termine par une cérémonie à l’image de la grandiose organisation.

Grandiose est l’adjectif à employer également pour qualifier les résultats de l’équipe de France.
En effet, avec cinq médailles dont trois en or, l’équipe réalise l’un de ses meilleurs bilans.

C’est presque banal, mais Éric GRAUFFEL devient champion du Monde en production alors qu’il tire dans cette discipline que depuis trois ans. Même si les écarts sont faibles, Éric a réussi avec beaucoup d’intelligence et de sang froid à gérer une avance difficilement acquise sur la horde américaine.

L’équipe production (vice-championne d’Europe) confirme son niveau en décrochant le bronze dans une division où la concurrence est âpre. C’est assurément un excellent résultat pour celle-ci, composée de Éric GRAUFFEL, Louis GUICHARD, Mathieu LAVERGNE et du jeune Baptiste FELT (14 ans).

Le titre open super Senior est remporté par Thierry OBRIOT et, même si ce n’est pas une surprise, cela n’en reste pas moins une grosse performance.

La troisième Marseillaise nous est venue d’Anne Valérie FONDER en classic lady. Elle récolte les fruits d’un match plein de sérieux, d’application et de régularité.
Le point commun de ces trois médailles d’or est la Marseillaise chantée a cappella par la délégation française, un vrai moment d’émotion…

En classic Senior, l’expérimenté Michel NESTOLAT décroche le bronze derrière deux monstres américains (Leatham et Jarrett, respectivement 1er et 3e en overall). L’équipe classic échoue à une très belle 4e place alors que Julien BOIT se place au 8e rang de la compétition overall (Julien BOIT, Michel NESTOLAT, Denis ALTUNA et Christophe PICHENOT).

Nous attendions beaucoup de notre vice-champion d’Europe en titre open, Émile OBRIOT, mais une petite erreur de concentration (quatre procédures) lui coûte le titre mondial. Émile a montré qu’il est désormais le meilleur tireur européen et certainement du Monde en terminant finalement 5e à une poignée de points des  professionnels américains malgré un match à zéro.

Nous avons une pensée pour Joël GERARD. Il doit être bien triste, disqualifié après avoir été en tête de la compétition classic super Senior.

Le rideau tombe sur la Floride et se lèvera dans trois ans sur la France. En effet, elle accueillera la prochaine édition du championnat du Monde, belle médaille d’or pour Alain JOLY et le tir français pour avoir obtenu l’organisation d’une telle manifestation.

Bravo et merci Alain !!!