31e CdF Écoles de Tir

31e CdF EdT 2015 - Reportage


Jeudi 2 juillet 2015

2015-CDF EDT – Les photos

Journée du 02 juillet 2015

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La première journée du 31e championnat de France des Écoles de Tir s’est bien déroulée malgré chaleur ambiante. De nombreux jeunes ont profité de la possibilité qui leur était offerte de faire contrôler leurs équipements de tir par les 48 arbitres bénévoles présents.

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Derniers conseils pour cette jeune tireuse de La Réunion.

Ils ont également mis à profit une dernière après-midi d’entraînement pour recueillir les ultimes conseils de leurs entraineurs après une année de préparation sportive. En fin d’après-midi, les clubs les plus impliqués dans le dispositif de formation « Cibles Couleurs » furent mis à l’honneur et récompensés.
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Le couronnement de cette journée fût sans conteste le match des entraîneurs organisé sous l’impulsion d’Isabelle BURGOT et du Département Développement de la FFTir.

Quarante-quatre coachs s’étaient inscrits pour cette première édition qui se termina par la victoire de l’équipe Pierre BESSOT (ST Pontarlier) à Lionel LAMY (AST Poissy).
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L’inversion des rôles:  les entraîneurs tirant sous le regard et les encouragements de leurs élèves mit un joli point final à cette chaude journée.

Vendredi 3 juillet 2015

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Les photos du 3 juillet 2015

En ce vendredi 3 juillet 2015, météo inchangée à Chambéry: très grande chaleur. Pourtant les jeunes compétiteurs sont tous là, avec leurs entraîneurs et leurs familles. Les arbitres, l’encadrement fédéral et les champions aussi, bien sûr.
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La joie de faire un dix !!

Ce matin, entraînement Arbalète Field, début des épreuves Carabine 3 positions et Pistolet à 10 mètres pour les Minimes. Sur le podium des
filles en fin de matinée: Marie AMAT (366), Émily de TIESENHAUSEN (364), Éléa GORAM (354) et sur celui des garçons: Tom STEPANOV (367), Laurent CUSSIGH (362) et Matthieu MOREL (359). Par équipe, ce fût Gem’Tir Sportif (Marseille) qui sortit premier avec 1037.
GDY_3873.jpgL’équipe d’animation du circuit ludique

L’après-midi, malgré la fatigue générée par la température, les épreuves Carabine 3 positions Minimes continuèrent. Un grand bravo aux gagnantes à Émile GOMEZ (291), Flora VUEZ (286) et Justine ALLEZARD 285) – ainsi qu’aux gagnants: Timothée VEDEL (291), Lucas KRYZS (291) et Romain SZCZEPANIAK (289). Aux épreuves Carabine Poussin, le podium des filles fût le suivant: Lucile HÉLARD (294,9), Angèle BARON (290,3), Stella GAILLARD (286,3) et celui des garçons: Yohann CHRIST (290,9), Mathéo NURDIN (290,6) et Thomas GUILLAUD (286,6). Les meilleurs par équipe furent les jeunes du Cercle de Tir de Sucy (94).
GDY_4064.jpgA noter qu’un petit jeu organisé en fin de matinée et en fin d’après midi eût toutes les faveurs du public. Les quatre meilleures filles et les quatre meilleurs garçons, Pistolet ou Carabine, se sont affrontés par équipes mixtes. Les membres de la meilleure équipe étaient ensuite associés à deux Sportifs de Haut Niveau pour un duel. Nos champions en herbe purent ainsi tirer en équipe avec Mathilde LAMOLLE, Boris ARTHAUD, Jérémy MONNIER ou Valérian SAUVEPLANE.  Un rêve et un exemple à suivre, qui sait…

GDY_4348.jpgVive les pompiers du parc

Samedi 4 juillet 2015

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Les photos du 4 juillet 2015

Température constante à Chambéry pour ce troisième et avant dernier jour du championnat de France des Écoles de Tir. Chaleur donc !

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Les gagnantes de l’épreuve Pistolet 3/7 Minimes ont été Camille JEDRZEJEWSKI (287), Émily de TIESENHAUSEN (273) et Chloé SAUVY (273). Pour les garçons, même épreuve et même catégorie, le podium fût constitué de Laurent CUSSIGH (279), Lucas BEDULHO-DE-SEA (277) et Florian BOILEVE (275).  Deux clubs de la ligue de Provence se disputèrent âprement le titre par équipe. Gem’tir (798) l’emporta finalement d’une courte tête devant le club Marignanais Sportif Tir (797)._GDX7158.jpg
Pour les épreuves Carabine à 10 m Minimes, Les jeunes filles suivantes se sont distinguées: Gaëlle DIDIER (399,7), Emmanuelle ERDMANN (398,5) ainsi qu’Émilie GOMEZ. Côté garçons, ce furent Lucas KRYZS (403,1), Timothée VEDEL (400,9) et Simon CASPAR (396,7) tandis que la meilleure équipe s’avéra être le ST Remiremont avec un score cumulé de 1163,9.

Les compétitions de tir sur Cible Mobile se sont réparties sur l’ensemble de la journée. Au résultats des Benjamins, les vainqueurs furent Maxime GUILLOT (219), Sofiane JOUANNES (215) et Fabian FOULQUE (207), l’équipe gagnante s’avéra être le TS Perreux (474).  Pour les Minimes, se détachèrent Steven AMOURETTE (341), Arnaud LUBIATO (328) et Marie-Fleur LIEVRE (324) tandis que le vainqueur par équipe fût le club Espérance de Chalons en Champagne avec 902.
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En voyant cette belle photo des 48 membres du corps arbitral réunis autour de Ghislaine BRIEZE et de Charles MECHIN pour ce championnat, ayons une pensée pour le dévouement de ces expert actifs, omniprésents et bénévoles.

Enfin, signalons les beaux articles relatifs à notre championnat publiés dans le Dauphiné Libéré. Celui de vendredi est déjà en ligne: http://www.ledauphine.com/sport/2015/07/02/chambery-au-centre-de-la-cible

Dimanche 5 juillet 2015

 

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Les photos du 5 juillet 2015

C’est sous le soleil mais avec un temps assez lourd que s’est terminée l’édition savoyarde de ce championnat réservé aux jeunes tireurs. Les derniers
résultats obtenus furent les suivants :
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A la Carabine à 10 m Benjamin filles : Amélie AVELIN (289), Alice DELAVEAU (283) et Lily COSMO (280,9) Benjamin garçons: Dorian KOCHER (290), Luca SAMPEDRO (283,1) et Jordan MICHARD (280,3). Meilleur score par équipe : ST Vincey avec 830,9.

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Au Pistolet à 10 m Poussin filles : Taïna SOREZE (260), Janna BOUGUERAB (259) et Paula OUDOT (252). Poussin garçons: Damien BARUSSAUD (278), Tim AGOUNE (263) et Vincent PORTELLI (261). L’équipe du STS Le Beausset a fini largement en tête au classement par équipe.
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Au Pistolet Vitesse Minimes filles : Camille JEDRZEJEWSKI, Manon JURET et Fanny BRICARD. Minimes garçons: Yann CABELLAN, Édouard EKERT et Aurélien PETITHOMME. La meilleure équipe fût celle du SCT Saint-Cyprien.
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Ce dimanche fût également le dernier des trois jours d’épreuves d’Arbalète Field pour les Minimes.  Le podium des filles accueillit Gaëlle GUENARD (291), Élisa BLANC (280) et Camille RICORDEL et les trois premiers garçons furent Lucas MARTINIEN (285), Romain RAPIN (282) et Lorenzo COLONNA (280).  Avec 836 points au  classement par équipe, le ST de Châtenoy-le-Royal devança de deux points la ST Herbretaise.
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En marge des résultats obtenus par nos jeunes, remettons en lumière pour finir le trois activités complémentaires organisées par la FFTir durant ce championnat :

  • Le département PES-PER a profité de la compétition pour détecter les éléments prometteurs dans les disciplines olympiques : prise de contact et batterie de tests techniques.
  •  Le département Formation a fêté les dix ans du dispositif « Cibles Couleurs » en lançant un cahier de jeux dédiés. Un passage de cibles bleues dirigé par des encadrants de Haut-Niveau a également eu lieu sur le stand « finales ».
  • Le département développement a mis en place un circuit ludique qui a permis aux jeunes licenciés de découvrir en s’amusant certaines disciplines pratiquées au sein de la FFTir : Arbalète Field, Plateau, Pistolet Vitesse, Silhouettes Métalliques… sans oublier la promotion du développement durable.

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Un très beau championnat dont les participants se sont donné rendez-vous à Montbéliard l’an prochain, pour une 32e édition encore plus disputée et
encore plus festive…

VIDÉO

Cette courte vidéo, réalisée au cours du championnat 2015 à Chambéry, vous donnera une idée de l’implication des compétiteurs, mais aussi de celle des entraîneurs, des arbitres et des famille.

Le Championnat de France des Écoles de Tir a lieu tous les ans au début des vacances scolaires. Il réunit environ 1 300 jeunes, Poussins, Benjamins, Minimes (de 7 à 14 ans) et environ 2 000 accompagnateurs. Cette courte vidéo, réalisée au cours du championnat 2015 à Chambéry, vous donnera une idée de l’implication des compétiteurs, mais aussi de celle des entraîneurs, des arbitres et des familles. Elle retranscrit bien l’ambiance bon enfant de cette manifestation et la diversité des disciplines pratiquées.

https://www.youtube.com/watch?v=owTvnNViwdo

Interview Valérian Sauveplane

Nous avons profité des actions du département développement et formation sur ce grand rassemblement de début juillet pour aller à la rencontre de Valérian SAUVEPLANE. Il rentre tout juste des 1er Jeux Européens 2015 de Bakou où il a remporté la médaille d’or à la carabine 50 mètres 3 postions.


Tout d’abord félicitations pour ton titre aux Jeux européens ! Ton palmarès s’étoffe d’année en année… où placerais-tu ce titre lors de ces 1er Jeux européens de l’histoire dans une épreuve où nous t’attendions moins ?

Difficile à dire honnêtement, car il est vrai que j’ai du mal à situer cette compétition étant donné sa nouveauté, la logique des choses voudrait que nous la placions au niveau d’un championnat d’Europe, s’agissant des Jeux européens et non pas mondiaux. Mais, par rapport à un championnat d’Europe, nous avons pu voir que l’engouement médiatique était bien supérieur à ce que l’on peut connaître habituellement sur ces évènements. Cet aspect là en fait une compétition plus proche des Jeux Olympiques.

Après, la façon dont j’ai gagné ce titre fut tellement particulière que cela restera parmi l’un de mes meilleurs souvenirs de carrière. Le match fut tiré dans des conditions hyper délicates, avec un vent très fort sur les tireurs. En finale, j’ai très mal commencé dans mes positions dites fortes pour rattraper debout les presque 7 points de retard que j’avais. Au final c’est donc un titre vraiment particulier vu le contexte et j’en suis heureux.

C’est le premier pas vers les Jeux Olympiques de Rio mais il reste encore quelques échéances en fin de saison (les championnats d’Europe, la coupe du Monde de Gabala). Quels sont tes objectifs pour clôturer 2015 (médaille au CdE, finale des coupe du Monde…) ?

Me concernant, la saison va se terminer après les championnats d’Europe puisque la fédération a décidé de ne pas envoyer les tireurs déjà quotés à Gabala pour la dernière coupe du Monde. Ayant gagné un quota lors des Jeux européens mon objectif de fin de saison est donc un peu différent à présent. Il ne faut pas se voiler la face, l’objectif principal était de prendre tout d’abord un quota. Chose faite, je peux me concentrer plus sereinement sur les championnats d’Europe. A cette occasion j’espère bien pouvoir défendre mes titres obtenus en 2013. Rentrer dans les deux finales, que ce soit au 60 balles couché ou au 3 positions serait déjà une très bonne chose. Ensuite, je suis bien placé pour savoir que tout peut arriver en finale.

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« Avant tout je crois qu’il est indispensable de rester centrer sur soi et pas sur ce que les autres peuvent faire »

Les quotas ne sont pas nominatifs, donc pourrais tu nous décrire ta préparation jusqu’à cette échéance ? As tu prévu une préparation (physique ou mentale) particulière au sein de l’INSEP pour t’acclimater au Brésil ?

Effectivement les quotas ne sont pas nominatifs et nous ne connaissons pas les critères définitifs de sélection pour les Jeux. De ce fait, je n’aurai pas une préparation particulière en vue de Rio. Je vais me concentrer avant tout sur moi-même et ce que je suis capable de produire. J’ai encore beaucoup de choses à améliorer et donc j’ai déjà pas mal de travail en perspective. Après, je sais que si je m’améliore sur ces points là, la sélection ne sera qu’une étape pour la suite.

Avant tout je crois qu’il est indispensable de rester centrer sur soi et pas sur ce que les autres peuvent faire. Il risque de faire chaud à Rio mais ce sont les conditions souvent rencontrées sur certaines épreuves. Nous sommes donc habitués à tirer dans ces conditions là. Je n’aurai donc aucune préparation particulière et spécifique. Je vais continuer à m’entraîner en travaillant mes points faibles et essayer de stabiliser ce qui marche plutôt bien.

Ta présence lors du Championnat de France des Écoles de tir va ravir l’ensemble de nos jeunes licenciés, pourrais-tu leur dire brièvement comment ta passion est née à cet âge là et comment tu as vécu tes premiers championnats nationaux ?

J’ai commencé le tir grâce à mon oncle qui était lui-même tireur. Ce fût mon premier entraîneur et je peux assurément dire que sans lui je ne serai pas là où j’en suis actuellement. Il a toujours été présent lorsqu’il l’a fallut pour faire les bons choix et orienter ma carrière. J’en profite donc pour lui rendre hommage. J’ai commencé vers l’âge de huit ans. Très vite, j’ai adoré ce sport et j’ai commencé à faire quelques petites compétitions.

J’ai ensuite tiré mon premier championnat de France en Poussins. Je me souviens vaguement de l’état dans lequel j’étais, mais avoir fini 4e. L’année suivante, alors que je venais cette fois pour gagner, je me rappelle très bien avoir vécu pour la première fois les effets du stress et les erreurs que cela pouvait faire faire. Mais j’avais pris le virus et je n’ai jamais arrêté depuis.

Ensuite tu as connu tous les échelons possibles dans le Tir sportif, du jeune espoir (comme on a pu le voir sur l’article ci-joint) jusqu’à l’athlète de haut-niveau (catégorie Elite) que tu es devenu, en étant toujours mis sous les feux de la rampe. Pourrais tu donner quelques conseils à nos futurs champions pour continuer à progresser du mieux possible avec les haut et les bas dans la vie d’un sportif ?

Je ne sais pas s’il y a de réels conseils à donner pour réussir. Je crois que c’est avant tout en fonction des objectifs fixés et des sacrifices que l’on est prêt à faire pour. Dans une carrière un sportif connaît des hauts et des bas, je dirai même plus souvent des bas. La frustration de ne pas réussir est souvent présente mais encore une fois tout dépend des objectifs que l’on souhaite atteindre. Cela doit être le leitmotiv.

Dans tous les cas, il ne faut pas se décentrer de son objectif et l’avoir toujours en tête pour travailler chaque jour un petit peu plus. Le chemin est long, mais c’est petit à petit que les performances se construisent. Il faut avant tout être motivé, curieux, s’intéresser à ce que font les autres, essayer de comprendre ses erreurs pour ne pas les reproduire et savoir aussi s’adapter et se remettre en question régulièrement.

 

« Je pense personnellement que l’image véhiculée par un sportif de haut niveau est tout aussi importante que son palmarès »

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Tu es présent également dans le cadre du Département Formation. Avec ton diplôme de Professeur de Sport auprès du Ministère tu as déjà préparé ta future carrière professionnelle? as-tu déjà une idée du rôle que tu comptes jouer au sein du Tir sportif sur le long terme que ce soit en tant que sportif ou encadrant ?

En temps que sportif je ne sais pas encore ce que je vais faire par la suite. Arrêter ou continuer. Pour l’instant, je dirai que j’ai encore envie d’aller plus loin si on me le permet. L’avenir nous le dira. Ensuite lorsque j’ai passé le professorat de sport, mon intention était de devenir plus tard entraîneur national et notamment de l’équipe olympique. J’ai toujours cet objectif au coin de ma tête, mais cela dépendra des opportunités et des conditions. Pour l’instant il est encore un peu trop tôt pour parler de ça. Je dirai chaque chose en son temps, pour l’instant je vais d’abord me concentrer sur Rio. Cela reste mon premier objectif !

Tu es reconnu pour ta modestie et ta gentillesse, penses tu que ça fait parti du devoir d’un membre de l’équipe de France ?

Je ne sais pas si je suis reconnu réellement pour ça ou pas mais c’est gentil en tout cas. Je pense personnellement que l’image véhiculée par un sportif de haut niveau est tout aussi importante que son palmarès. Bien tirer et gagner des médailles est une chose, mais un grand champion est aussi reconnu pour sa personnalité et son charisme. Un exemple tout simple. Quelle est la différence entre Rafael Nadal et Roger Federer ? Probablement pas le palmarès, tous les deux ont gagné des grands chelems et une multitude de tournois. Mais Federer restera comme l’un si ce n’est le plus grand joueur de tennis de tous les temps grâce à son palmarès bien sûr, mais aussi par l’image qu’il représente grâce à sa personnalité. Et je pense que c’est tout aussi important voire plus. Des sportifs à gros palmarès il y en a dans tous les sports, mais des sportifs reconnus pour leur simplicité et les valeurs qu’ils prônent il y en a beaucoup moins et en général ce sont ceux là qui sont exceptionnels.

En ce qui me concerne si on me voit comme quelqu’un de gentil et modeste, tant mieux, j’en suis ravi. Je pense avoir été éduqué ainsi, avec certaines règles et qualités. Cela me paraît indispensable et important, lorsque nous sommes en équipe de France, de se plier à certains devoirs. Cela fait partie du jeu et certains l’oublient trop souvent. Après il faut aussi être conscient qu’il y a toujours des détracteurs et des personnes à qui l’on ne peut pas plaire. Le monde est ainsi !