Rien qu’en 2022, 27 sportifs professionnels ont été recrutés par l’entreprise via le dispositif Athlètes SNCF. L’objectif, préparer leur reconversion tout en s’adaptant à leur emploi du temps : « Le but, c’est de faire en sorte d’organiser leurs missions en prenant en compte leurs différentes échéances sportives, de tout mettre en place pour qu’ils abordent chaque compétition sereinement » explique Hakima Lamsak, chargée du programme.
Parmi la batterie d’emplois proposés par la SNCF, c’est bien la sûreté ferroviaire qui est apparue à Nicolas comme une évidence : « Ce qui m’a attiré, c’est le fait de ne pas faire la même chose tous les jours, d’être en mouvement et de ne pas être dans un bureau. J’aime aussi être au contact des gens, c’est important pour moi ». Dès la semaine prochaine, le sportif se rendra à Paris pour débuter une formation de quatre mois pour apprendre les rouages de son futur emploi.
Jusque-là, Nicolas LE JEUNE n’avait que pour occupation l’entraînement, allant de cinq à six fois par semaine, d’où l’envie de s’investir professionnellement, sur un autre plan : « Ce qui m’a motivé, c’est aussi la stabilité de l’emploi, surtout de ne pas penser qu’aux tirs et au sport ». Mais il n’oublie pas ses prochaines échéances sportives : une coupe du monde et des championnats d’Europe en 2023, avant d’aborder la préparation des Jeux Olympiques en 2024 : « Je vais jongler entre la formation, les stages et la compétition. C’est un mix de tout, ça va être bien » assure-t-il. (Extrait des propos recueillis par France Bleu Gironde)